Grâce aux innovations d’emballage, nous avons réussi à améliorer la qualité globale de notre système Orius. De nouveaux essais montrent que le recours à Artemac™, une source de nourriture supplémentaire, optimise le développement des prédateurs dans la culture. En outre, ce supplément alimentaire est plus simple et plus rentable à utiliser que les autres produits.
« Dans le cadre de notre programme d’amélioration continue des produits, nous avons récemment repensé l’emballage de notre populaire Orius-System », explique Ines de Craecker, chef de produit chez Biobest. « Le nouveau carton 100% biodégradable contient une formulation à base de gel, qui fournit une source d’eau pour les insectes prédateurs pendant le transport. »
« Des améliorations de la qualité globale des Orius laevigatus, qui arrivent désormais dans des conditions optimales, ont été observées. Elles stimulent le développement des prédateurs et, donc, le contrôle des thrips dans les cultures commerciales. De nouveaux essais menés en laboratoire confirment désormais que les femelles Orius ayant accès à ce support de gel vivent beaucoup plus longtemps. Le support de gel, qui fournit une source d’eau, améliore la survie ainsi que la condition physique globale des adultes (Figure 1). »
Artemac™ pour soutenir Orius-System dans les cultures
« L’un des principaux objectifs de Biobest consiste à rechercher constamment des moyens d’améliorer les stratégies actuelles, en vue de faciliter et de simplifier le travail des producteurs », explique Ines.
Orius est au cœur des stratégies efficaces de lutte contre les thrips pour les poivrons et d’autres cultures. Dans le cadre de la lutte biologique préventive et par inoculation, un bon développement des prédateurs introduits à un stade précoce dans la culture est un élément clé de la stratégie globale ; la progéniture assurant un contrôle efficace plus tard dans la saison.
« Pour améliorer un développement précoce dans les cultures, nous recommandons une alimentation supplémentaire », explique Ines. « Les œufs de la pyrale de la farine, l’Ephestia kuehniella, sont considérés comme l’aliment de référence pour les Orius, mais leur coût représente un inconvénient. »
« Pour optimiser le contrôle sans affecter les marges des producteurs, nous recommandons d’alimenter Orius-System avec Artemac™ standard. Simple et facile d’utilisation, Artemac™ peut également être stocké pendant de longues périodes et est plus rentable : il offre un excellent rapport qualité-prix. »
Des preuves empiriques suggèrent que les producteurs utilisant Artemac™ obtiennent un excellent développement de prédateurs. Des essais récents en laboratoire confirment ces résultats : la survie des adultes Orius ayant accès à Artemac™ étant supérieure de 40 % à celle des adultes n’ayant pas accès à cette nourriture supplémentaire (Figure 1).
Dans d’autres essais mesurant la ponte, les femelles Orius nourries avec de l’Artemac™ commercial standard ont produit le même nombre d’œufs que celles nourries avec Ephestia (Figure 2).
« De ces résultats, nous concluons que notre Artemac™ standard, avec un rapport qualité prix plus avantageux, est une excellente source de nourriture pour améliorer la survie des Orius pendant le transport, et la ponte pour un développement ultérieur plus rapide sur le terrain », explique Ines.
Attendre l’éclosion des fleurs dans la culture pour libérer les prédateurs
« Les fleurs de poivron fournissent du pollen et du nectar, des éléments vitaux pour Orius, en particulier pour cette génération « fondatrice » de prédateurs. Les fleurs sont donc déterminantes pour le succès à long terme de la stratégie. Ce fait a été confirmé par des essais en semi-champ réalisés dans notre Greenlab. En l’absence de fleurs, et donc de pollen et de nectar, les résultats ont montré que le développement des Orius était réduit de 78 % (Figure 3). »
« En résumé, pour optimiser le développement précoce du système Orius dans les poivrons, il faut attendre l’éclosion des fleurs dans les cultures. En outre, les prédateurs ont accès à notre support de gel pendant l’expédition », explique Ines.
« Une fois relâché et pour encourager le développement à un stade précoce et la ponte, l’Orius devrait être nourri avec de l’Artemac™ – une solution alternative rentable à Ephestia. Chez Biobest, nous recommandons de donner cette nourriture à deux reprises, à raison de 500 g par ha ; initialement au moment de la libération du prédateur avec une deuxième dose d’Artemac™ trois semaines plus tard, pour soutenir la première génération de nymphes Orius. »