Les conditions sont désormais idéales pour utiliser Orius-System dans les cultures de fraises

« Avec la hausse des températures, la pression des thrips dans les cultures de fraises se fait rapidement ressentir. En plus des acariens prédateurs, il est désormais grand temps d’avoir recours à la punaise prédatrice Orius-System », déclare Eline Braet, spécialiste de la culture des fraises auprès de Biobest Group.

La population de thrips peut croître de manière explosive en été, en particulier dans les fraisiers remontants. Les sachets de culture avec Amblyseius-System ou Swirskii-System ne suffisent plus. « Les acariens prédateurs sont d’excellents agents de lutte biologique, mais ne se concentrent que sur les larves de thrips. Dans la lutte contre les spécimens adultes, il est donc recommandé aux producteurs d’utiliser également Orius-System », explique Eline.

Les mois d’été

Eline ajoute : « Dès que les cultures atteignent 10 cm, les acariens prédateurs peuvent être introduits chaque semaine. Orius intervient uniquement à un stade plus tardif dans les cultures. L’action de ce prédateur dépend de la température et de la longueur de la journée.

De mai à septembre, les conditions pour les insectes prédateurs sont parfaites. « Si les producteurs observent dès maintenant des thrips adultes dans leurs fleurs, ils peuvent immédiatement commencer à utiliser Orius-System.”

Mélange d’auxiliaires

Les thrips attaquent les fleurs, qui finissent alors par donner des fruits déformés et bronzés. En mélangeant les ennemis naturels, la lutte contre ce ravageur persistant devient plus efficace. Il est également important d’introduire les auxiliaires à temps et à intervalles réguliers, pour assurer un maintien des différentes populations. Leur nombre varie en fonction de la pression des ravageurs.

Emballage durable

Depuis peu, Biobest fournit Orius-System dans un emballage 100 % biodégradable. Les insectes prédateurs arrivent en meilleure forme auprès du producteur. De plus, les pots en carton et leur couvercle peuvent être laissés dans la culture afin que les éventuels adultes restants puissent s’en échapper. En fin de culture, l’emballage est ensuite retiré avec les résidus végétaux. « Cela fait gagner du temps. »

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